كلمة ممثّل الفاتيكان السفير البابوي في لبنان القائم بأعمال السفارة البابوية في لبنان المونسنيور إيفان سانتوس
كلمة ممثّل الفاتيكان السفير البابوي في لبنان القائم بأعمال السفارة البابوية في لبنان المونسنيور إيفان سانتوس
Bonjour à tout le monde,
Je suis très heureux et honoré de m'adresser à vous tous au nom de son excellence, Monseigneur Gabriele Cassia, nonce apostolique au Liban.
Tout d'abord, permettez-moi de dire un grand merci à la « Lebanese Association for the Advancement of Science» et «Al Maaref University» pour avoir organisé cette rencontre et pour le courage d’organiser cette rencontre et aussi Dr. Raffoul représentant le président de la République le général Michel Aoun.
Je vous salue tout chaleureusement au nom de Sa Sainteté, le Pape François, qui ne manque jamais de nous encourager à éduquer les nouvelles générations au dialogue afin qu'ils sortent des salles des classes et des universités motivées pour construire des ponts et par conséquent pour trouver ensemble des nouvelles réponses aux nombreux défis de notre temps ; et pour qu'il puisse bâtir un monde meilleur et respectueux de la dignité humaine de chaque personne.
En s’adressant en février dernier au participant a l'assemblée plénière de la Congrégation pour l'éducation catholique, le pape François a mis en évidence que notre monde est devenu un village mondial avec des multiples processus d'interaction où chaque personne appartient à l'humanité et partage l'espérance d'un avenir meilleur avec la famille entière des peuples.
Dans le même temps, malheureusement, il existe de nombreuses formes de violence, de pauvreté, d'exploitation, de discrimination, de marginalisation, d’approche restrictive de liberté fondamentale qui créent une culture du rejet ; dans ce contexte, les institutions et tous les instituts éducatifs sont appelés en première ligne à pratiquer la grammaire de dialogue qui forme à la rencontre et à la valorisation des diversités culturelles et religieuses ;
Qu'est-ce que cela signifie pour les personnes engagées dans la promotion d'une culture de dialogue entre les religions ? C'est encore le pape François qui nous donne la réponse. Cela signifie risquer, mais risquer de manière raisonnable et donc apprendre à avancer.
Le pape dit encore: quand tu apprends à un enfant d'avancer, tu lui apprends qu’une jambe doit être fixe sur le sol qu'elle connaît, et qu'avec l'autre il doit essayer d'aller de l'avant. Une telle éducation transforme la société. Le dialogue en effet éduque quand la personne entre en relation avec respect, estime et écoute sincère; et qu'elle s'exprime avec authenticité sans se ternir ni mitiger son identité.
Dans un sens plus spécifique, nous sommes nous tous appelés à enseigner et à vivre une méthode de dialogue intellectuel dont l'objectif est la recherche de la vérité ;
Il y a une dernière attente que je voudrais partager avec vous: la contribution du dialogue entre les religions pour semer l'espérance. L’homme ne peut pas vivre sans espérance et le dialogue est générateur d'espérance. En effet le dialogue fait naître, il fait grandir, et il se situe dans la dynamique du don de la vie et la vie qui nait est la source la plus jaillissante d'espérance une vie tendue vers la recherche du beau, du bon, et du vrai et de la communion avec les autres pour une croissance commune.
Je suis convaincu, dit le pape François, que les jeunes d'aujourd'hui ont surtout besoin de cette vie qui construit un avenir.
Nous vous remercions pour votre patience, je termine mon mot avec encore une fois la parole de Sa Sainteté, le Pape François, qui devant les membres du Conseil Coréen de leaders religieux, le 2 septembre dernier, a déclaré que « la vie est un chemin, un long mais un chemin que l'homme ne peut pas parcourir seul, il faut marcher avec les frères en présence de Dieu, le dialogue interreligieux fait des contacts, des rencontres et des collaborations et ainsi un devoir précieux et agréable à Dieu, un défi tendu vers le bien commun et vers la paix. Le monde nous regarde, nous exhorte à collaborer entre nous et avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté. Il nous demande des réponses et des engagements communs sur des thèmes variés. La dignité sacrée de la personne, la faim et la pauvreté qui affligent trop de population, le refus de la violence, en particulier celles commises en profanant le nom du Dieu et en désacralisant la religiosité humaine, la corruption qui alimente les injustices, la dégradation morale, la crise de la famille, de l'économie, de l'écologie et non des moindres de l'espérance. Nous avons donc devant nous un très long chemin à accomplir ensemble avec humilité et constance, pas seulement en élevant la voix mais aussi en se retroussant les manches pour semer l'espérance de l'avenir qui aidera l’homme un être plus humain,
Merci beaucoup.